J’ai fini par quitter Antigua, avec la fin de mon visa. Le retour en Guadeloupe a été aussi compliqué que prévu, entre directives préfectorales à la frontière de la légalité (le retour de ressortissants français en Guadeloupe est interdit), et le directeur de la mer (le même qui déjà brillait par son inaction lors du premier confinement) et son équipe qui font de la résistance passive envers les plaisanciers. Ce pays est à pleurer, décidément.
Coup de bol, le vaccinodrome de Pointe à Pitre venait d’ouvrir, et, ouvert sans conditions, j’ai pu profiter d’une première dose de Pfizer (Et, pour une fois, l’Etat est généreux : j’en aurai 3 pour le prix de 2). J’ai donc deux mois à attendre en Guadeloupe, et donc j’en ai profité pour en faire (un peu) plus le tour que les fois précédentes : Grand Cul de Sac du Marin, et côte Caraïbe.

De Grand Cul de Sac, je ne retiens que Port Louis, qui combine à la fois possibilité de ravitaillement, plages et balades.
Parce que, mine de rien, les choses ont changé depuis que j’ai GG : au delà du mouillage qui doit être agréable (Baie Mahault, par exemple), ou permettre de se ravitailler facilement, il faut maintenant aussi que j’ai la possibilité de débarquer avec GG, et la promener. Exit, donc, l’îlet Fajou, mouillage confortable protégé par la barrière de corail de Grand Cul de Sac, puisque, Parc National, il est interdit de débarquer un chien (et de toute façon, il n’y a ni plage, ni sentiers) ou Baie Mahault, qui ne propose qu’un seul chemin côtier de quelques centaines de mètres.
Port Louis cochait pas mal de cases :j’étais seul au mouillage, devant la ville, entre les deux mouillages répertoriés sur les cartes ; 3 épiceries permettent de s’avitailler normalement ; et un long chemin / sentier, vers le sud comme vers le nord, permet de longues balades entre mangrove et mer. C’est idéal.
La côte caraïbe est peu avenante. Deshaies est sympa et assez confortable, mais rien pour promener le chien.
Malendure est vite soumis à la houle, mais j’ai pu avitailler et promener GG tranquillement. L’anse à la Barque ne propose ni avitaillement ni balade, encerclée par la nationale.
Me voilà donc revenu aux Saintes, où j’ai décidé de passer une semaine avant de remonter un peu vers le Nord pour ma deuxième injection. Je suis seul au mouillage de l’îlet Cabri, sur bouée (pour une fois), et j’ai comme un sentiment de vacances, ce qui est somme toutes assez paradoxal.
PS voilà bien longtemps que je n’ai pas publié de nouvelles, et la reprise est dure, et ça se lit
Vos commentaires
# Le 12 mai 2021 à 15:29, France En réponse à : Un drôle de sentiment de vacances
Les photos sont magnifiques, ça fait envie. Quant à l’administration française, c’est la même partout on dirait...
Bien contente d’avoir des news et que tu ne sois plus seul.
Profite ami, on.t’embrasse Pascal et moi. Et des gratouilles à miss GG.
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# Le 12 mai 2021 à 08:30, Bernard VINEL En réponse à : Un drôle de sentiment de vacances
Merci pour ces beaux couchers de soleil aux Caraïbes !
Décidément rien n’est facile pour personne en ces temps de crise sanitaire... et les voyageurs ne sont pas épargnés (leur mode de vie n’est guère pris en compte). Nous espérons que tu pourras t’adapter aux mesures en cours voir à les contourner afin de profiter au mieux de cette vie itinérante...
Amitiés P et B
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